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Sidy Daffe, chef de projet photovoltaïque, revient sur le projet de volière photovoltaïque développé par UNITe à Brinon-sur-Sauldre (Cher), dans un élevage de volailles. 

Qu’est ce qu’une volière photovoltaïque ?

Panneaux solaires et parcours de volaille 

Une volière photovoltaïque est une structure surélevée implantée sur un parcours de volaille qui permet d’associer activité avicole et production d’énergie solaire. 

  • La couverture photovoltaïque est constituée d’une alternance de zones couvertes par des panneaux solaires et de zones ouvertes protégées par des filets.  Sa hauteur alterne entre 2,50m et 6,50m en moyenne. 
  • L’installation est compatible avec toutes les exploitations avicoles : gibier de chasse (faisans et perdrix), palmipèdes (canards), volaille de chair (poulets, pintades), poules pondeuses… 

Un parcours de volaille est un espace aménagé pour l’élevage en plein air qui vise à reproduire un environnement naturel (arbres, haies, bosquets…). Il offre à l’oiseau un espace de vie plus agréable et facilite l’expression d’un comportement inné (peur de l’homme, envol, grattage du sol, picorage…). 

Concilier production d’électricité et aviculture

  • Toute la difficulté, pour un développeur photovoltaïque, consiste à bien comprendre les besoins et la spécificité de ces élevages
  • Ce type de projet nécessite une véritable expertise technique et un dialogue renforcé entre le développeur et l’exploitant agricole.
  • Bien conçue, une volière dotée d’une installation solaire offre de nombreux avantages

Les avantages d’une volière photovoltaïque 

Améliorer le bien-être animal

  • Les panneaux photovoltaïques offrent une protection contre les aléas climatiques (pluie, grêle, canicule) et la prédation extérieure (attaques de rapaces). 
  • L’alternance ombre/soleil permet à l’oiseau de se déplacer selon ses envies et d’explorer l’ensemble du parcours.
  • La hauteur des filets et des panneaux solaires lui permet de s’envoler facilement. Cela facilite l’expression d’un comportement sauvage, très important pour le gibier de chasse. Une bonne hauteur favorise aussi l’aménagement d’un parcours arboré sous les panneaux, afin d’offrir aux volatiles un espace de vie bénéfique à leur croissance et leur développement. 

De meilleures conditions de travail

  • L’aviculteur travaille à l’ombre, protégé des éventuelles intempéries, dans des conditions agréables auprès de ses animaux
  • La hauteur de la volière autorise le passage d’engins agricoles. Cela peut s’avérer nécessaire si l’enclos abrite une activité ou une production autre que l’élevage (cultures, bétail, arbres fruitiers…).
  • La volière solaire peut être équipée d’aménagements spécifiques (couveuses, zone de stockage…).  

Lutter efficacement contre la grippe aviaire

Face à ce fléau, l’Anses (l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) a dressé une liste de recommandations de biosécurité (confirmée par arrêté ministériel), qui inclut la mise à l’abri des volailles pour limiter tout contact avec l’avifaune sauvage. 

  • Une volière photovoltaïque offre une protection renforcée au-dessus du parcours d’élevage
  • Cette solution empêche l’intrusion d’oiseaux extérieurs et diminue le risque de contamination indirecte via les déjections. 
  • Elle permet de protéger efficacement les sources de nourriture et les points d’eau, susceptibles d’être contaminés. 

Réduire les coûts énergétiques et diversifier les revenus

  • L’exploitation réalise d’importantes économies de facture en cas d’autoconsommation (l’énergie produite est consommée sur place pour couvrir les besoins en électricité).
  • Si l’installation photovoltaïque est raccordée au réseau, l’aviculteur peut choisir de vendre sa production électrique. S’il loue son terrain à un tiers investisseur, il perçoit une contrepartie financière. Dans les deux cas, la production d’électricité photovoltaïque permet à l’éleveur de volailles de diversifier ses sources de revenus. 

Durabilité et impact positif de l’exploitation avicole

  • Choisir la technologie photovoltaïque permet de diminuer l’empreinte carbone de l’exploitation et de participer à la transition énergétique, en adéquation avec l’objectif zéro carbone 2050
  • C’est un choix qui contribue à lutter contre le changement climatique tout en préservant l’environnement et la biodiversité des zones rurales.

L’exemple de la volière photovoltaïque de Brinon-sur-Sauldre

Sidy daffeL’interview

Notre expert : Sidy Daffe, chef de projet photovoltaïque chez UNITe, nous explique la volière photovoltaïque de Brinon-sur-Sauldre.

Au format vidéo :

Retrouvez le podcast :

La volière photovoltaique de Brinon-sur-Sauldre

A Brinon-sur-Sauldre, dans le département du Cher, UNITe a travaillé avec un aviculteur spécialisé dans l’élevage de gibier de chasse depuis plus de 20 ans.   

  • La volière photovoltaïque, d’une puissance de 10 mégawatts crête (MWc), occupe une superficie de 10 hectares
  • L’installation est couverte de 15 000 panneaux solaires, en alternance avec des filets. 
  • Elle va produire 11 GWh d’électricité/an, soit la consommation annuelle de plus de 4 000 habitants. C’est 4 fois plus que la population de la commune d’implantation. 
  • C’est l’équivalent de 2 800 tonnes de CO2 en moins dans l’atmosphère chaque année.

Quelques dates et chiffres

Calendrier du projet

  • Fin Décembre 2021 : début de la phase de développement.
  • Consultation de la DREAL (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement) et dispense d’étude d’impact environnemental
  • Mai 2022 : obtention du permis de construire
  • Juin 2022 : candidature à l’appel d’offre de la CRE (Commission de Régulation de l’Énergie) pour sécuriser un tarif d’achat.
  • Septembre 2022 : UNITe remporte l’appel d’offre de la CRE.
  • Phase de consultation, d’étude et de préparation du chantier.
  • Réalisation d’un diagnostic d’archéologie préventive par l’INRAP.
  • Août 2023 : début du chantier de construction.

Le chantier doit durer environ 9 mois, pour une mise en service prévue en juillet 2024

Des démarches accélérées

  • Après une première phase d’études pour évaluer la faisabilité et la rentabilité de l’installation solaire, le projet de Brinon-sur-Sauldre a pu être développé en un temps record. Moins de 6 mois se sont écoulés entre l’obtention du permis de construire et la sécurisation d’un tarif d’achat.
  • Ce calendrier témoigne du dynamisme des services de l’Etat et confirme la volonté politique actuelle d’encourager le développement de projets d’énergies renouvelables en France, dans le respect des contraintes législatives et des préoccupations environnementales.
  • La dispense d’étude d’impact par la DREAL a permis de gagner un an. Les démarches administratives et l’attente des documents d’urbanisme peuvent parfois rallonger les projets de plusieurs mois à un ou deux ans.  

Coûts et rentabilité

Pour UNITe, le site de Brinon-sur-Sauldre représente un investissement de 11 millions d’euros

  • Ce chiffre s’explique par d’importantes contraintes techniques : les structures photovoltaïques, très hautes et très robustes, ont besoin d’être entretenues régulièrement et sont particulièrement coûteuses.
  • Un tel investissement, malgré les aides disponibles, n’est pas à la portée de toutes les bourses

UNITe, en tant que tiers investisseur, prend en charge l’entièreté des coûts, à toutes les phases du projet (conception, développement, construction, exploitation, entretien, maintenance et démantèlement). 

  • L’aviculteur signe un bail emphytéotique qui lui garantit le versement d’un loyer. 
  • A Brinon-sur-Sauldre, UNITe s’est engagé à exploiter la centrale photovoltaïque pendant 40 ans. A la fin du bail, l’entreprise a à charge de remettre le terrain dans son état initial, sauf si l’éleveur souhaite conserver la centrale. 

Un partenariat réussi 

Brinon-sur-Sauldre est un cas d’école, pensé en partenariat étroit avec l’aviculteur, dans le respect du site et du cahier des charges

  • Le dimensionnement des structures et le ratio ombre/soleil sur la surface de la parcelle vise à améliorer le confort des oiseaux, au détriment d’une rentabilité énergétique maximale.
  • Les installations répondent aux recommandations du Syndicat National des Producteurs de Gibier de chasse et ont reçu un avis favorable de la CDPENAF (Commission départementale de préservation des espaces naturels, agricoles et forestiers) du département du Cher. 

La concertation autour du projet s’est avérée essentielle. 

  • Collaboration étroite avec l’ensemble des élus locaux.
  • Organisation de rencontres avec les riverains pour les tenir informés du calendrier des travaux. Un compromis a été trouvé pour limiter les nuisances sonores pendant les étapes de construction : les camions devront emprunter la voie départementale et non la route communale, trop proche des habitations. 

Conclusion

Les retours positifs sur la volière photovoltaïque de Brinon-sur-Sauldre confirment le savoir-faire d’UNITe dans le développement et la réalisation de projets agrivoltaïques. La compagnie se tourne résolument vers le photovoltaïque, forte de son expérience de 37 ans dans les énergies vertes et renouvelables. Elle développe actuellement plus de 120 projets de production d’énergie solaire. La construction de 10 nouvelles volières photovoltaïques sera lancée d’ici janvier 2025. 

Vous êtes agriculteur et vous avez une volière que vous pensez exploitable ?

UNITe fait le point sur les différentes manières d’envisager le photovoltaïque sur les terres agricoles, dans le magazine Tecsol.

En 2022, la France s’est engagée à multiplier par 10 la puissance photovoltaïque d’ici 2050. Un engagement qui se traduit par un besoin concret : celui d’installer entre 100 et 130 GW de capacité solaire photovoltaïque d’ici 2050. Les terres agricoles, dont la surface est estimée à 29 millions d’hectares, représentent une opportunité pour les énergéticiens, en synergie avec les activités agricoles. Des agriculteurs sont déjà engagés dans la démarche, d’autres restent à convaincre. Adrien Brunetti, chef de projet en développement photovoltaïque chez UNITe, acteur indépendant de la production d’électricité, fait le point sur les différentes manières d’envisager le photovoltaïque sur les terres agricoles. Agrivoltaïsme ou photovoltaïque agri-compatible ? La question est posée.

Favoriser les énergies renouvelables tout en s’adaptant aux besoins des agriculteurs

Pour atteindre l’objectif national de 100 à 130 GW de capacité solaire d’ici 2050, il serait nécessaire d’en installer environ la moitié sur des parcelles agricoles. Un objectif qui est loin de concerner l’ensemble des terres agricoles françaises, comme le souligne Adrien Brunetti, « Dans l’état des technologies actuelles, nous avons besoin d’investir 60 000 hectares de terres agricoles pour y installer des panneaux solaires et cela correspond à peine à 0,2% de la surface agricole française, c’est 10 fois moins que la surface de terres allouées à la construction immobilière chaque année.

De plus, dans le cas du photovoltaïque, l’activité agricole est maintenue ! Nous n’avons pas à choisir entre énergie et nourriture, les deux sont totalement compatibles. Historiquement, les agriculteurs ont toujours réservé quelques parcelles à la production d’énergie. Dans le passé cela consistait à produire des cultures fourragères pour alimenter les animaux de trait. Aujourd’hui cela prend la forme de parcelles dédiées au photovoltaïque. Nous nous inscrivons dans la continuité d’une demande agricole et non dans une démarche de rupture. »

La notion de conciliation et de respect est primordiale

Pour aider les agriculteurs à faire leur choix, la loi d’accélération des énergies renouvelables (AER) encadre la mise en place de projets photovoltaïques sur terres agricoles et distingue deux types d’installations pertinentes : celles qui relèvent de « l’agrivoltaïsme » et celles « compatibles avec l’exercice d’une activité agricole » (ou « agri-compatible »). « Cette distinction est importante car l’objectif d’une installation photovoltaïque est de s’adapter à l’agriculteur, ses intérêts économiques et la typologie de son exploitation. N’oublions pas que la notion de conciliation et de respect est primordiale. Les énergéticiens, quant à eux ont un devoir de conseil vis-à-vis des agriculteurs et de limiter leur impact environnemental. En aucun cas l’agriculteur se voit imposer une installation et tout est rigoureusement encadré : il faut compter deux ans environ entre le début des démarches administratives et la mise en service d’une centrale. » précise Adrien Brunetti.

Agrivoltaïsme : pour faire de l’ombre et produire de l’électricité

Les installations pour l’agrivoltaïsme sont avant tout destinées à faire de l’ombre aux cultures et produisent de l’électricité, généralement peu compétitive en raison de la complexité des installations. Force est de constater que ce type d’installation améliore le potentiel agronomique, permet à l’exploitation de s’adapter au changement climatique et apporte une protection contre les aléas. Elle est particulièrement appréciée par les éleveurs de bovins, volailles, ovins ou par les pisciculteurs qui souhaitent améliorer le bien-être des animaux et les protéger des prédateurs. Il s’agit souvent d’installations complexes et onéreuses et le prix de revient de l’électricité produite s’en ressent.

Photovoltaïque agri-compatible : produire de l’électricité compétitive tout en respectant l’exploitation

Les équipements sont destinés à produire de l’électricité décarbonée et compétitive, sans faire appel à la moindre aide financière publique, et sont conçus de manière à ne pas gêner la production agricole. Le but premier est donc ici de produire de l’électricité et de générer un bénéfice économique. Les grandes cultures, céréalières par exemple, sont particulièrement adaptées à ces installations. D’un autre côté, les éleveurs voient de nombreux avantages :

* Les animaux d’élevage (ovins, bovins…) peuvent bénéficier de l’ombre générée par les structures, qui constituent aussi des abris en cas d’aléas climatiques ou de forte chaleur.

* Dans le cas d’élevage de volailles, les panneaux solaires renforcent les filets, apportent du confort et protègent les points d’eau (installés sous les panneaux) des déjections d’oiseaux migrateurs, ce qui diminue le risque de transmission de la grippe aviaire.

D’un point de vue financier, les revenus locatifs que touche l’exploitant agricole peuvent être réinvestis dans l’exploitation.

« Dans un cas comme dans l’autre, il est primordial avant toute chose de prendre le temps de bien connaître les besoins des agriculteurs et les spécificités de l’exploitation, car les contraintes et les finalités sont bien définies par le cadre réglementaire. Il est également nécessaire de bien mesurer son empreinte environnementale : « Eviter, Réduire, Compenser », c’est la clé pour rassurer et favoriser la meilleure acceptation possible des projets par les populations, les agriculteurs et les élus locaux » précise Adrien Brunetti.

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Mise à jour : Fin 2023, la loi relative à l’accélération des énergies renouvelables a énoncé l’obligation d’équiper d’ombrières photovoltaïques tous les parkings extérieurs de plus de 1500 m2. Ces structures surélevées, sur lesquelles sont installés des panneaux solaires, sont depuis quelques années au cœur de toutes les attentions.

Au-delà de la loi, quels sont concrètement les enjeux qui entourent les ombrières photovoltaïques en 2024 ?

Qu’est ce qu’une ombrière photovoltaïque ?

Un abri équipé de panneaux solaires

Une ombrière photovoltaïque, ou ombrière solaire, est une structure surélevée de type abri, équipée de panneaux solaires.

Son rôle est double : fournir de l’électricité verte d’origine photovoltaïque (via les panneaux solaires) et protéger ce qui se trouve en dessous.

  • La structure d’une ombrière solaire est constituée de 2 à 4 poteaux, de hauteur variable, en bois ou en métal. La centrale photovoltaïque de Mézos par exemple, exploitée par UNITe depuis 2011, est dotée d’ombrières en bois massif (dit bois Douglas), aussi résistant que l’acier, au-dessus de bassins de pisciculture.
  • Lorsque plusieurs ombrières sont rassemblées en parc, elles sont disposées en rangées plus ou moins espacées.
  • La couverture, horizontale ou oblique, est constituée de panneaux solaires raccordés les uns aux autres pour produire de l’électricité.
  • Comme le solaire en toiture, les panneaux photovoltaïques d’une ombrière solaire peuvent être surimposés (posés par-dessus la couverture en métal ou en bois) ou intégrés (les panneaux font partie intégrante du toit).

Une ombrière solaire se caractérise par le co-usage.

  • Elle permet de mutualiser deux activités distinctes (stationnement d’un véhicule et production électrique par exemple), et peut bénéficier d’équipements spécifiques (bornes de recharge pour véhicule électrique, filets de protection, mangeoire pour les animaux, système de récupération des eaux de pluie…).
  • On parle parfois de « carport solaire » lorsqu’une ombrière est couplée à une borne de recharge pour véhicule électrique.

Comment fonctionne une ombrière photovoltaïque ?

Produire de l’électricité photovoltaïque d’origine solaire

Les panneaux photovoltaïques, composés principalement de silicium, sont orientés vers la lumière du soleil. Le rayonnement solaire, au contact des modules photovoltaïques, est converti en électricité.

  • La technologie repose sur ce qu’on appelle l’effet photovoltaïque, découvert en 1839 par le français Edmond Becquerel.
  • La transmission des photons (présents dans la lumière du soleil) aux électrons (présents dans le silicium) génère un champ électrique continu.
  • Ce courant électrique est transformé en courant alternatif grâce à un onduleur.

Comme pour une centrale photovoltaïque au sol ou en toiture, l’électricité générée par une installation photovoltaïque est intermittente. Les panneaux ne produisent pas d’électricité la nuit.

Que devient l’électricité d’une ombrière photovoltaïque ?

Les kilowatteurs (kWh) générés par les panneaux sont réinjectés dans le réseau électrique.

  • S’il ne raccorde pas  sa centrale au réseau public Enedis (ex-ERDF), le producteur photovoltaïque peut faire le choix de l’autoconsommation totale (consommer directement l’électricité produite par l’ombrière pour couvrir les besoins énergétiques du propriétaire du terrain).
  • Il peut aussi opter pour l’autoconsommation avec vente du surplus (l’électricité non consommée est réinjectée dans le réseau de distribution général) ou pour la revente totale de sa production.
  • Sur ce sujet, n’hésitez pas à consulter notre article dédié.

Xavier permingeatL’interview

Notre expert : Xavier Permingeat, expert en développement des systèmes photovoltaïques, a rappelé les enjeux des ombrières photovoltaïques dans le premier épisode du podcast de UNITe.

Au format vidéo :

Retrouvez le podcast :

Les deux grands types d’ombrières photovoltaïques

Ombrières de parking

  • Les ombrières de parking, installées sur les parcs de stationnement ou les zones de stockage, sont conçues pour abriter une ou plusieurs voitures. Elles sont adaptées à des véhicules de taille moyenne, mais il existe aussi des modèles pour camions et poids-lourds.
  • Ce système peut intéresser un particulier désireux de valoriser un emplacement devant sa maison mais aussi des entreprises du secteur industriel ou tertiaire qui disposent d’un parking pour des clients ou des employés.
  • Il est possible souvent possible d’installer une ombrière photovoltaïque devant des supermarchés ou des centres commerciaux, des gares routières et ferroviaires, des aéroports, hôpitaux ou écoles, ou encore sur des parkings d’entreprise ou de sites logistiques de stockage.

L’ombrière pourra être raccordée au réseau pour revendre de l’électricité, ou bien permettre l’autoconsommation (par exemple en alimentant la voiture électrique ou la barrière de parking)

A noter : Depuis 2023, l’ombrière de parking est devenue une obligation légale (voir le détail plus bas)

Ombrières photovoltaïques agricoles

Ombrières photovoltaïques : quels avantages pour les particuliers et les professionnels ?

L’énergie solaire fait partie des grandes priorités en termes de mix énergétique. Les développeurs peinent cependant à trouver de nouveaux terrains pour installer des centrales.

Les ombrières photovoltaïques offrent une solution à ce problème. Elles permettent une production d’énergie solaire sur des zones qui sont déjà artificialisées, exploitées ou anthropisées, tout en coexistant efficacement avec une activité existante.

La technologie offre aussi de nombreux avantages.

Valoriser son espace de stationnement

En 2019, l’Agence de la transition énergétique (ADEME), notait déjà que les parkings offraient un potentiel de développement photovoltaïque très important, de l’ordre de 4 GWc (gigawatts-crête).

  • Les ombrières de parking, en plus de protéger les véhicules stationnés, offrent une « nouvelle vie » à une surface déjà artificialisée. 
  • La production électrique peut alimenter le bâtiment de travail ou les foyers environnants, en circuit court, et transforme le parking en surface à énergie positive.

Gain de confort et mobilité verte

  • Les ombrières permettent de lutter contre l’effet « îlot de chaleur ».
  • Leurs structures en forme d’abri protège les véhicules des intempéries comme la pluie ou la grêle.
  • Pour les utilisateurs de véhicules électriques ou hybrides, elles peuvent être équipées de bornes de recharge et contribuent à encourager l’évolution vers une mobilité verte et durable ! 
  • Elles peuvent être équipées d’un système d’éclairage LED nocturne, afin d’améliorer la visibilité et la sécurité des conducteurs.
  • L’énergie produite peut être revendue au réseau comme électricité verte, et/ou utilisée en autocosommation (voir plus bas)

Une alternative au solaire en toiture

  • Installer une ombrière peut constituer une alternative intéressante pour les particuliers ou les professionnels qui ne peuvent pas installer de panneaux solaires en toiture (pour cause de mauvaise orientation, pente trop forte, surface de pose insuffisante, ombrage trop important ou considérations paysagères ou patrimoniales).

Des ombrières compatibles avec l’exploitation agricole

  • Dans les exploitations agricoles, la disposition des ombrières en rangées (espacées de 6 à 13 mètres selon les cas) permet le passage des engins agricoles.
  • Le confort des animaux d’élevage (bétail, volailles, etc) est grandement amélioré : ombre, protection contre les prédateurs du ciel et les déjections d’oiseaux (diminution du risque de grippe aviaire), protection contre les intempéries et les aléas climatiques.
  • L’ombre peut être bénéfique à certaines cultures au sol. Les ombrières protègent les cultures et minimisent les chocs hydriques et thermiques.

Réduire sa facture d’électricité

Produire de l’électricité photovoltaïque grâce à des ombrières photovoltaïques est un excellent moyen de réduire sa facture d’énergie professionnelle.

  • Une ombrière de parking peut alimenter directement les locaux de l’entreprise (autoconsommation) et couvrir une partie ou la totalité de ses besoins électriques (alimentation, climatisation, chauffage…)
  • Ce constat est encore plus vrai si les horaires d’activité coïncident avec les heures de production des panneaux solaires. C’est généralement le cas pour de nombreuses entreprises à forte consommation électrique (supermarché, centre commercial, immeubles de bureaux climatisés, etc…)

L’électricité non consommée (surplus après autoconsommation ou production totale) peut être vendue à EDF OA (Obligation d’Achat) après signature d’un contrat d’Obligation d’Achat, à un tarif fixé pour 20 ans.

  • Les revenus issus de la vente de l’électricité constituent pour l’entreprise des revenus supplémentaires.
  • Ces revenus, cumulés aux économies d’énergie réalisées, permettent à moyen-long terme de rentabiliser le coût initial de l’installation photovoltaïque. 

Améliorer son image et s’engager dans la transition verte !

  • L’électricité solaire est une énergie verte, sans émission de C02 ou gaz à effet de serre (GES).
  • L’installation d’un parc photovoltaïque sur ombrière permet donc une réduction de l’empreinte carbone de l’entreprise, une exigence formulée dès 2019 par la Loi énergie-climat.
  • Cette exigence rejoint les ambitions françaises d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.

Choisir d’équiper un espace de stationnement ou de stockage est un geste fort qui s’inscrit dans une démarche RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises).

  • Cette démarche, définie par la Commission Européenne comme « l’intégration volontaire par les entreprises de préoccupations sociales et environnementales à leurs activités commerciales et leurs relations avec les parties prenantes », renforce positivement l’image de l’entreprise auprès du grand public, des consommateurs et des investisseurs.
  • Elle signale un engagement pour un monde plus durable, plus respectueux de l’environnement, et une prise de conscience des enjeux énergétiques des prochaines années !

Pour un particulier, devenir producteur d’électricité renouvelable, même à très petite échelle, est aussi un signe d’engagement. Nous avons tous, petits et grands, un rôle à jouer dans la transition énergétique !

Réglementation, financement et construction d’une ombrière photovoltaïque

Demarches administratives pour centrale photovoltaÏque
Démarches administratives pour centrale d’ombrières photovoltaÏque

L’ombrière photovoltaïque de parking : une obligation légale !

Des avancées législatives

Adoptée le 10 mars 2023, la Loi n°2023-175 dite d’accélération des énergies renouvelables (APER) est venue prolonger la loi Climat et Résilience de 2021 et énonce de nouvelles obligations pour les parkings d’entreprises en France (articles 40 et 41).

  • Elle impose, pour les parkings de plus de 1500 m2, la pose d’ombrières photovoltaïques sur 50% de la surface au moins.

Sont concernés les parcs de stationnement extérieurs de plus de 1500 m2 existants au 1er juillet 2023 et ceux dont la demande d’autorisation d’urbanisme a été déposée après le 10 mars 2023.

Délai et sanctions

Les propriétaires des parcs de stationnement ont entre 3 et 5 ans (à partir du 1er juillet 2023) pour se mettre en conformité :

  • date limite du 1er juillet 2026 si la superficie ⩾ 10 000 m2.
  • date limite du 1er juillet 2028 si la superficie < 10 000 m2.

Le propriétaire d’un parking qui ne serait pas en conformité à la date limite s’expose à une sanction pécuniaire proportionnée à la gravité du manquement :

  • dans la limite d’un plafond de 20 000 € si le parc est d’une superficie < 10 000 m2.
  • dans la limite d’un plafond de 40 000 € si le parc est d’une superficie comprise entre 1500 m2  et 10 000 m2.

Quelles exceptions?

Sont exemptés :

  • les parkings extérieurs qui présentent des contraintes techniques, économiques, architecturales, patrimoniales, environnementales ou sécuritaires qui ne permettent pas l’installation d’ombrières.
  • ceux pour lesquels un changement de destination a été planifié.
  • ceux dont plus de la moitié de la superficie est à l’ombre.
  • ceux qui auraient installé des méthodes alternatives de production d’énergie renouvelable (éoliennes).

Il est possible de mutualiser les installations entre deux parkings adjacents pour atteindre les objectifs des deux parcelles.

Financer la construction d’un parc d’ombrières photovoltaïques

Coûts et rentabilité

  • Le prix d’une ombrière photovoltaïque dépend de plusieurs facteurs (taille et puissance de l’ombrière, ensoleillement, rendement des panneaux solaires, choix des matériaux, contraintes techniques, frais de raccordement Enedis, frais relatifs à l’installateur…).
  • Même si le coût des panneaux solaires a diminué ces dernières années, installer une ou plusieurs ombrières sur un parking ou un terrain agricole est un investissement conséquent.
  • Une ombrière photovoltaïque peut coûter jusqu’à 4 fois plus cher qu’une centrale solaire au sol.

Des solutions de financement et des aides existent, à destination des professionnels comme des particuliers :

  • Prime à l’autoconsommation
  • TVA à taux réduit
  • Contrat d’obligation d’achat

A moyen-long terme (10 à 15 ans), le cumul de ces aides, les économies de facture et les revenus générés par la vente de l’électricité permettent d’amortir et de rentabiliser l’investissement.

Co-construire un projet avec UNITe

Une autre solution consiste à faire appel à un tiers investisseur, comme UNITe.

  • Nous prenons en charge tous les coûts du projet et assurons le développement du parc d’ombrières, de A à Z.
  • Nous nous chargeons d’obtenir tous les documents et autorisations nécessaires préalablement aux travaux (études environnementales, déclaration de travaux, obtention du permis de construire, contrat de raccordement…).

Un contrat de location, établi entre UNITe et le propriétaire du terrain, est établi pour une durée de 20 à 30 ans.

  • Une fois le bail signé, UNITe exploite la centrale et se rémunère sur la vente de l’électricité. Nous assurons la sécurité et la maintenance du site.
  • En contrepartie, nous versons un loyer au propriétaire.

Chaque projet est différent.

Nous mettons un point d’honneur à discuter de vos besoins pour vous proposer une solution adaptée, construire un projet cohérent et prévenir tout conflit d’usage.

  • Tous nos projets d’ombrières sont étudiés en termes de dimensionnement technique et énergétique, afin d’assurer une rentabilité maximale compatible avec les contraintes de l’exploitant.
  • Nous travaillons avec des fabricants d’ombrière photovoltaïque compétents et qualifiés, labellisés RGE (reconnu garant de l’environnement).

Conclusion

L’ombrière photovoltaïque représentent une solution innovante qui permet d’exploiter le potentiel solaire d’un terrain déjà voué à un autre usage. Les ombrières de parking et les ombrières photovoltaïques agricoles, de part leurs nombreux avantages, vont jouer un rôle clé dans le développement de l’énergie solaire ces prochaines années.

Pour aller plus loin :

N’hésitez pas à prendre contact avec UNITe pour plus d’informations concernant cette installation, pour réaliser un devis ou pour vous accompagner dans votre projet :

Ombriere photovoltaique agricole 1
Ombrières photovoltaïques agricole

Table des matières

Vous êtes un citoyen privé, un exploitant agricole, une municipalité, une communauté de communes, une entreprise ? Vous êtes propriétaire d’un terrain et désirez le louer pour installer une centrale solaire photovoltaïque ? C’est une excellente idée qui vous permettra de valoriser votre foncier et de dégager un revenu tout en vous engageant dans la transition énergétique !

UNITe, fort de 37 ans d’expérience dans les énergies renouvelables, peut vous accompagner dans ce projet.

Pourquoi installer une centrale solaire photovoltaïque sur votre terrain ?

Une centrale photovoltaïque, c’est quoi et comment ça marche ?

Une centrale photovoltaïque, ou ferme solaire, désigne un agrégat de panneaux photovoltaïques, reliés entre eux pour produire de l’électricité.

Pour parler d’une installation photovoltaïque en zone agricole, la filière emploie le terme de ferme agrivoltaïque ou de centrale agri-compatible. 

Les panneaux photovoltaïques peuvent être de plusieurs types.

  • Ils peuvent être fixes, orientés au sud, ou fixés sur des trackers pour suivre la course du soleil. Dans certains cas, ces panneaux peuvent être pilotés à distance.
  • Quand ils sont placés sur des structures surélevées, on parle d’ombrières photovoltaïques. C’est le cas des ombrières de parking, par exemple, ou des ombrières photovoltaïques en zone agricole qui sont surélevées et espacées pour permettre le passage d’animaux d’élevage et/ou la présence de cultures.
  • Dans le cas du solaire flottant, les panneaux solaires sont fixés sur des flotteurs.

C’est la captation du rayonnement solaire via les panneaux qui permet de produire du courant électrique continu. Ce courant est ensuite transformé en courant alternatif, susceptible d’être réinjecté dans le réseau global de distribution de l’électricité.

Dans l’état actuel de nos capacités techniques, il faut environ 1,50 hectare couvert de panneaux solaires pour installer 1 mégawatt (MW) de puissance électrique. 

Quels avantages puis-je tirer de l’installation d’une centrale photovoltaïque ?

Valoriser du foncier inexploité

  • Installer une centrale photovoltaïque sur un terrain inexploité, dégradé ou non cultivable permet de valoriser du foncier artificialisé qui se voit offrir une « nouvelle vie ».

La garantie de dégager un revenu stable

  • Louer son terrain à un développeur photovoltaïque qui va construire une centrale solaire permet de dégager un revenu stable sur une longue durée.

S’engager dans la transition énergétique

  • L’énergie solaire est une énergie verte, décarbonée, non polluante et silencieuse.
  • C’est aussi une énergie durable puisque les panneaux solaires sont principalement constitués de silicium, de verre, d’acier et d’aluminium et sont recyclables à 96%.
  • Son prix de revient est particulièrement compétitif.

Pour toutes ces raisons, le photovoltaïque est l’un des vecteurs principaux de la transition énergétique entamée en France, en lien avec les directives européennes, afin d’atteindre la neutralité carbone en 2050.

  • Pour un particulier, une collectivité locale, un exploitant agricole ou une entreprise, faire le choix du photovoltaïque pour valoriser un terrain peut être à la fois un geste économique (obtenir des revenus complémentaires) et un geste de conviction.
  • C’est un véritable signe d’engagement en faveur de la transition énergétique.

Quel type de terrain nous intéresse ?

Le terrain idéal est un terrain inexploitable, dégradé ou artificialisé, comme les aires de stationnement en zone industrielle ou tertiaire (gares, supermarchés, entreprises, aéroport…) et les anciennes friches industrielles : sites pollués, décharges, anciennes carrières…

Néanmoins, plusieurs critères entrent en ligne de compte. L’idéal est de nous contacter, afin de discuter avec nos experts pour obtenir une première opinion.

Plus c’est grand, mieux c’est !

  • Plus la centrale photovoltaïque est grande, plus la production électrique est importante et plus la centrale est viable économiquement.
  • En contrepartie, de nombreux coûts de construction sont fixes, comme le raccordement au réseau Enedis ou l’installation de postes techniques.
  • Cela signifie que plus la surface est grande, plus le coût unitaire du mégawatt (MW) baisse.

Pour un développeur-exploitant comme UNITe, qui investit dans la construction de la centrale et se rémunère sur la vente de l’électricité produite pendant 25-30 ans, l’idéal est d’installer le plus de puissance possible sur une superficie donnée, afin de produire du Kwh le moins cher possible.

La surface de votre terrain à louer est donc un élément clé de la négociation. UNITe recherche en priorité des terrains de grande taille (au delà de 5 hectares), pour des raisons de rentabilité.

A cela s’ajoute un certain nombre de caractéristiques (degré d’ensoleillement, présence d’ombre portée, inclinaison du terrain (maximum 15% de pente), etc…

La distance de raccordement au réseau électrique

  • A moins que le système ne soit conçu pour fonctionner indépendamment, la centrale photovoltaïque doit être reliée au réseau général de distribution d’électricité.
  • Cette liaison se fait par des câbles enterrés (entre 1 m et 1,50 m de profondeur), entre le poste de livraison de la centrale, in situ, et le poste source géré par Enedis ou RTE.
  • Raccorder une centrale coûte cher. Pour diminuer ce coût, il est préférable que la centrale soit placée à proximité du réseau général d’électricité. Le rapport communément accepté est de 1km par hectare exploité :  pour un un terrain de 5 hectares par exemple, la distance de raccordement acceptable sera de 5 km maximum. Au-delà, la rentabilité du projet peut être sérieusement entamée.

La conformité des documents administratifs

  • Le PLU (Plan Local d’Urbanisme) doit être consulté avant tout lancement de projet ! C’est un document essentiel qui réglemente les constructions et précise l’affectation des sols à l’échelle d’une commune ou d’une communauté de communes.
  • Il convient de vérifier aussi la conformité de l’installation prévue avec les nombreuses lois et directives existantes en France : zones littorales, Natura 2000, zones de protection de faune et flore, sites classées ou inscrits au titre des Monuments Historiques…

Sans conformité, impossible de construire ! 

  • La loi AER dite d’accélération des énergies renouvelables, votée en mars 2023, prévoit la définition par les communes de « zones d’accélération » prioritaires, validées par le préfet et susceptibles d’accueillir des installations photovoltaïques.
  • Cette cartographie, actuellement en cours de réalisation, doit à terme faciliter le développement des projets et raccourcir les délais administratifs.

Le cas particulier de l’agrivoltaïsme

Le photovoltaïque est compatible avec une pratique d’élevage (ovins, bovins, aviculture, pisciculture…) et la présence de cultures (maraîchage, arboriculture, viticulture, grandes cultures…), placés sous ou entre les panneaux.

  • La loi AER a proposé début 2023 une définition stricte de l’agrivoltaïsme : une installation agrivoltaïque doit apporter un bénéfice direct à la parcelle agricole (amélioration du bien être animal, protection contre les aléas climatiques…) tout en faisant en sorte que l’activité agricole demeure l’activité principale de la parcelle.
  • Lorsque ce n’est pas le cas, on parle plutôt de solaire agri-compatible.
  • Dans les deux cas, l’idée demeure de mettre en place une synergie de fonctionnement. Un projet agrivoltaïque ou agri-compatible se négocie entre le développeur et le propriétaire-exploitant pour intégrer au mieux les contraintes des deux activités.
  • Il n’est évidemment pas question de soustraire les terres agricoles à leur vocation première, qui est de produire de la nourriture.

Louer votre terrain à UNITe pour financer une centrale solaire photovoltaïque

Installer des panneaux solaires sur un terrain est un investissement coûteux. Ce coût est estimé en moyenne entre 800 000 € et 1 million d’euros par MW installé.

Si des solutions de financement existent, l’une des options les plus prisées par les propriétaires de terrains éligibles consiste à passer par un tiers investisseur, comme UNITe.  

Ce dernier va vous proposer de louer votre terrain sur une longue durée pour construire et exploiter une centrale photovoltaïque. Vous percevrez en contrepartie un revenu annuel.

Les étapes du projet

Infographie les étapes projet d'une centrale photovoltaïque

    • Prise de contact : vous contactez UNITe pour discuter de la possibilité de louer votre terrain pour construire une centrale photovoltaïque.
    • Etudes de faisabilité et de rentabilité : Si le terrain correspond aux critères d’éligibilité énumérés plus haut, UNITe va se charger d’évaluer la faisabilité du projet. L’entreprise fait intervenir ses propres experts mais peut aussi diligenter des bureaux d’études indépendants. Les études vont porter sur la rentabilité du projet, la cohérence avec les autres projets d’urbanisme, l’impact environnemental et l’impact sur la biodiversité. Tous les frais demeurent à la charge d’UNITe. Vous n’avez rien à payer.
    • Signature d’une promesse de bail pour « immobiliser » le terrain. Cette promesse, conclue entre vous et UNITe, va énumérer un certain nombre d’éléments négociés comme le montant du loyer, les assurances, les modalités de paiements, etc…
    • S’ouvre alors une phase administrative qui peut durer entre 6 mois et 3 ans, le temps pour UNITe d’obtenir toutes les autorisations nécessaires au lancement du projet, de sécuriser un tarif d’achat pour l’électricité et d’obtenir un raccordement au réseau Enedis.
  • Obtention du précieux sésame : le permis de construire ! 
  • Signature d’un bail emphytéotique entre vous et UNITe. Le bail reprend les points négociés précédemment dans la promesse.
  • Construction de la centrale et mise en service.
  • UNITe, qui se rémunère sur la vente d’électricité, verse un loyer annuel au propriétaire, et ce jusqu’à expiration du bail.

Vous commencez à percevoir le loyer à partir de la signature du bail

Comment fonctionne le bail emphytéotique ?

Le bail emphytéotique est le type de bail privilégié par UNITe.

C’est un bail longue durée, généralement établi pour 20 à 30 ans, entre le propriétaire bailleur (vous !) et UNITe, qualifié de preneur à bail. Cette longue durée garantit la rentabilité du projet. 

Un bail emphytéotique confère des droits réels à UNITe, qui est libre de construire la centrale sur le terrain loué et de l’exploiter.

  • UNITe est libre de contracter une hypothèque sur la centrale, ce qui permet d’assurer le financement du projet.
  • UNITe demeure le « propriétaire » de la centrale jusqu’à expiration du contrat.

En contrepartie, vous percevez une redevance, ou canon emphytéotique, payée par annuités.

  • Le montant de ce loyer peut considérablement varier.
  • Il varie en moyenne autour de 2 000 à 3 000 € / ha / an.

Par défaut, vous devenez propriétaire des installations à expiration du bail. 

  • Les panneaux solaires continuent de produire de l’électricité bien après 30 ans, libre à vous de revendre cette électricité ou de pratiquer l’autoconsommation.
  • Vous pouvez aussi demander à UNITe d’inclure une clause de démantèlement dans le contrat. UNITe se charge alors de démanteler la centrale et de remettre votre terrain dans son état initial.

Tous les frais de développement, de construction, d’exploitation et de maintenance demeurent à la charge d’UNITe. L’entreprise s’acquitte également de la taxe foncière.

Un bail emphytéotique ne prend pas fin avec le décès de l’un des contractants. Il est transmis aux héritiers.

  • Attention, un bail emphytéotique ne peut être consenti sur un terrain qui relève du domaine public (en raison de son caractère inaliénable). Dans le cas d’un projet en concertation avec une mairie ou une collectivité locale, seuls les terrains appartenant au domaine privé de la commune sont éligibles. Pour le domaine public, d’autres types de location peuvent être envisagées, comme une convention d’occupation temporaire.
  • Sur une terre agricole, la préexistence d’un bail rural entre le propriétaire foncier et un exploitant agricole nécessite un accord à l’amiable pour rompre ce bail. Pour en savoir plus, n’hésitez pas à consulter notre article dédié.

La philosophie d’UNITe : pourquoi nous choisir ?

Spécialisé depuis plus de 37 ans dans les énergies vertes, le groupe UNITe a opéré depuis quelques années une inflexion stratégique vers le photovoltaïque.

  • Notre mot clé est PARTENARIAT.
  • Nous avons à cœur de développer des projets viables, rentables et bien conçus, qui intègrent les besoins de chacun.
  • En tant que développeur-exploitant, nous suivons un projet de A à Z : premier contact, définition des besoins, constitution du dossier, phase administrative, construction et exploitation de la centrale, démantèlement. Ce n’est pas le cas de tous les développeurs photovoltaïques, puisque certains se s’occupent que de la construction avant de revendre la centrale à un opérateur.
  • L’expérience accumulée, dans les projets solaires comme dans l’éolien et l’hydroélectricité, nous a doté d’une véritable expertise technique, administrative et juridique.
  • Nous sommes particulièrement investis en recherche et développement sur le photovoltaïque, et plus généralement sur l’ensemble des énergies renouvelables.
  • Nous croyons profondément en la défense de l’environnement et de la biodiversité.
  • Nous accompagnons régulièrement les élus locaux et les citoyens pour clarifier les caractéristiques et impacts de nos technologies.

Vous pouvez découvrir le portrait de notre directeur général, Stéphane Maureau, pour en apprendre plus sur notre histoire !

Conclusion

Il existe aujourd’hui en France plus de 200 développeurs et producteurs d’énergie photovoltaïque. En choisissant de confier votre terrain à UNITe, vous obtenez l’assurance d’un véritable dialogue, d’une expertise de plus de 37 ans et de garanties sérieuses sur la rentabilité de votre projet. 

Propriétaires fonciers, contactez-nous :