Nous sommes heureux de vous annoncer que le fonds Ardian investit dans le Groupe UNITe🤝

Cette nouvelle étape permettra au Groupe UNITe de continuer à financer sa phase de croissance dynamique.

Le fait qu’un fond de cette renommée choisisse d’investir ainsi dans notre entreprise est aussi une grande fierté cela souligne le professionnalisme reconnu des équipes du Groupe UNITe Hydrowatt.  

Merci et Bravo à toutes les équipes du groupe Groupe UNITe-Hydrowatt👏

En annexe, le communiqué de presse. Bonne lecture !

Découvrez comment la Stratégie nationale Biodiversité 2030 impacte les projets photovoltaïques en France. Sofia Hernandez, cheffe de projets chez UNITe, analyse les nouvelles mesures visant à préserver la biodiversité tout en développant des énergies vertes. Explorez les implications de ce plan ambitieux pour un avenir plus durable.

Table des matières

Le développement du photovoltaïque sur les terres agricoles est l’un des grands axes de la stratégie nationale française, qui vise à multiplier par 10 la production d’énergie solaire d’ici à 2050. L’élevage, en particulier, est compatible avec l’installation de panneaux solaires. Si cette pratique est encore jeune, les premiers retours d’expériences et résultats d’études sur le photovoltaïque et l’élevage sont désormais connus. 

Camille Rebut, cheffe de projets photovoltaïques chez UNITe, fait le point sur les avantages du photovoltaïque en élevage et sur les enjeux qui entourent ce type de projet

Évolutions et débats autour du photovoltaïque sur terres agricoles

Point législatif : la Loi EnR et ses décrets

L’installation d’une centrale solaire sur une prairie pâturée ou un élevage peut être qualifiée d’agrivoltaïque si elle répond à un certain nombre de critères. 

  • L’agrivoltaïsme consiste à associer, sur la même parcelle, une production agricole principale et une production d’énergie photovoltaïque secondaire. 
  • Une définition très stricte en a été donnée par la loi EnR du 10 mars 2023 (article 54), relative à l’accélération des énergies renouvelables.

L’objectif est de créer une véritable synergie entre les deux activités.

  • L’installation photovoltaïque doit contribuer durablement à l’installation, au maintien ou au développement de la production agricole. 
  • Elle doit être réversible
  • L’activité agricole demeure l’activité principale de la parcelle.

Le 8 avril 2024, le décret n°2024-318, relatif au développement de l’agrivoltaïsme et aux conditions d’implantation des installations photovoltaïques sur terrains agricoles, naturels ou forestiers, a fixé les règles suivantes : 

  • Le taux de couverture d’une terre arable par des panneaux solaires ne peut excéder 40%. 
  • La production des cultures sous panneaux doit atteindre au minimum 90% de la production sur une « parcelle témoin ». Dans le cas contraire, des sanctions sont prévues.
  • Pour l’élevage, en revanche, le décret ne fixe aucun objectif de rendement ni modalités de calcul. De nouveaux éclaircissements devraient suivre afin de faire avancer les projets en cours. 

Des études pour convaincre le monde agricole

Malgré ces avancées, le photovoltaïque sur terres agricoles ne fait pas encore l’unanimité. 

  • Si beaucoup reconnaissent qu’il peut constituer une vraie opportunité, ils sont encore nombreux à craindre une dépendance trop forte vis-à-vis des revenus de l’énergie. A terme, certains éleveurs et agriculteurs redoutent l’artificialisation de leurs terres, l’explosion des prix du foncier agricole, et la disparition de ce qui constitue « leur coeur de métier ». 
  • Le revenu paysan issu de l’activité agricole fait d’ailleurs partie des enjeux qui ont entouré les récentes manifestations paysannes en France au début de l’année. 

Dans ce contexte, des études poussées sur les effets du photovoltaïque sur les terres et les animaux d’élevage ont été mises en place. 

  • Elles sont en grande partie orchestrées par l’INRAE (Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement) et son Pôle National de Recherche sur l’agrivoltaïsme. L’objectif ? Constituer un socle de connaissances scientifiques sur les nouveaux systèmes agrivoltaïques et les diffuser. 
  • Les énergéticiens et les développeurs de projets photovoltaïques, comme UNITe, collaborent activement à ces recherches, de même que les chambres d’agriculture. 

Agrivoltaïsme et élevage : quels avantages ?

Si les projets d’ombrières photovoltaïques se multiplient dans les élevages ovins, bovins et porcins, sur les sites de pisciculture, les élevages de volaille et de gibier de chasse, c’est bien parce que les avantages du photovoltaïque en élevage sont nombreux

Camille rebut chef de projet photovoltaïqueL’interview : Camille Rebut

Notre experte : Camille Rebut, diplômée du Master Gouvernance des risques environnementaux, travaille actuellement en tant que Cheffe de projet photovoltaïque au sein du groupe UNITe. Elle nous présentes quelques études sur le photovoltaïque.

Au format vidéo :

Retrouvez le podcast :

Une nette amélioration du bien-être animal

  • Les animaux d’élevage apprécient l’ombrage procuré par les panneaux solaires. Avec la recrudescence des épisodes caniculaires, suscités par le changement climatique, l’assurance d’avoir de l’ombre permanente sur la prairie ou l’élevage est un vrai plus pour les éleveurs. 
  • La couverture photovoltaïque et les clôtures offrent une protection contre la prédation extérieure (rapaces, loups, etc…). C’est aussi, pour les élevages de volaille et de gibier, une protection supplémentaire contre les contaminations au virus IAHP (influenza aviaire). Ils protègent les abreuvoirs et le sol des déjections d’oiseaux. 
  • Les panneaux solaires protègent les animaux des intempéries et des aléas climatiques (pluie, vent, grêle…). 

Des avantages pour l’éleveur

  • Bien conçue, une centrale photovoltaïque installée sur une terre d’élevage ne gêne pas le travail de l’éleveur. 
  • L’installation assure à l’éleveur une rente financière (loyer) et lui permet de diversifier et de sécuriser ses revenus. Elle assure une plus-value à l’exploitation, contribue à sa modernisation, et renforce la crédibilité financière de l’éleveur auprès des banques.
  • L’installation photovoltaïque ne nécessite pas d’entretien lourd ni de main d’œuvre supplémentaire. 
  • Le développeur prend à sa charge tous les coûts de développement, de construction et d’exploitation de la centrale. Il assure également les opérations de maintenance et de nettoyage des panneaux. 
  • Faire le choix du photovoltaïque contribue aussi à s’investir dans le développement des énergies renouvelables. C’est un geste fort pour sortir des énergies fossiles et réduire nos émissions de gaz à effet de serre pour lutter contre le réchauffement climatique. 

Panneaux solaires et rendement fourrager

Afin d’assurer au cheptel les meilleures conditions de pâturage possible, il faut s’assurer que les panneaux solaires ne nuisent pas à la qualité et à la quantité du fourrage qui pousse sur les parcelles couvertes. 

Toutes les études menées par l’INRAE tendent même à prouver le contraire : les panneaux solaires ont un effet bénéfique sur la pousse de l’herbe.

  • La croissance de l’herbe est plus précoce au printemps et prolongée à l’automne. La dynamique de pousse est différente, mais la production fourragère demeure la même sur l’année. Il peut être envisagé de prolonger la saison de pâturage. 
  • Sous les panneaux, les graminées présentent moins d’épis et plus de feuilles, et donc des valeurs alimentaires plus élevées.
  • Les parcelles couvertes bénéficient d’un effet microclimat : moins d’évapotranspiration, diminution du stress hydrique et thermique, réduction des écarts de température, protection contre les aléas climatiques. 
  • La présence des panneaux permet une meilleure productivité en période de sécheresse, un atout essentiel pour les éleveurs alors que le changement climatique modifie considérablement les calendriers fourragers. 

Pour obtenir ces résultats, l’INRAE a procédé à l’étude des trois zones différentes

  • une zone témoin sans panneaux, une zone inter-rangs non couverte,  et une zone « sous panneaux ». 
  • Les données relevées par les capteurs de température, d’humidité et de rayonnement ont été mises en corrélation avec la hauteur, la densité, la quantité et la qualité du fourrage. 

Les bénéfices agronomiques sont donc réels, ce que confirment d’autres études réalisées par la FNO (Fédération nationale Ovine) et l’IDELE (Institut de l’élevage). 

Avantages et bénéfices du photovoltaïsme couplé à l'élevage sur une terre agricole. Bien-être animal et production fourragère.

Penser les projets pour assurer un développement rural durable

Construire un projet adapté aux besoins de l’éleveur

L’exemple des volières photovoltaïques

  • Un projet de volière photovoltaïque, comme celui qui a été développé par UNITe à Brinon-sur-Sauldre, doit prendre en compte les besoins de l’éleveur et s’adapter à un cahier des charges spécifique (méthode d’élevage, normes de biosécurité, etc…) 
  • Pour les élevages de gibier de chasse, l’intégration paysagère des centrales est très importante. 
  • Il faut assurer le bon dimensionnement de la volière et une hauteur suffisante de panneaux. 
  • Dans le développement de ces projets, le rôle du Syndicat National des Producteurs de Gibier et le dialogue avec l’aviculteur ont été essentiels.

Les projets agri-solaires ovins. 

L’élevage ovin est particulièrement représenté dans les projets photovoltaïques en élevage. 

  • La petite taille des moutons et des brebis s’adapte parfaitement à la mise en place de parcs au sol, et les moutons assurent eux-mêmes l’entretien de l’herbe autour de la centrale. 
  • Pour encadrer la pratique, la Fédération Nationale Ovine (FNO) a élaboré en 2023 une Charte de développement des projets agri-solaires ovins vertueux.  

L’institut de l’Elevage (IDELE) a également publié un petit guide très complet, « L’Agrivoltaïsme appliqué à l’élevage des ruminants »

Le guide évoque de nombreux points techniques à destination des éleveurs et des porteurs de projets. 

  • Trouver le bon ratio ombre/soleil.
  • Anticiper les besoins en espace des animaux tout en maximisant la production d’énergie solaire. 
  • Adapter la centrale au passage et à la déambulation du troupeau (structure monopieux, hauteur suffisante…)
  • Réfléchir au type de pâturage souhaité (pâturage tournant ou continu) pour maximiser l’utilisation de la ressource fourragère. 
  • Protéger les animaux (fils électriques, grignotage, électrocution, pendaison, risque d’étranglement…) et protéger les installations (morsures, frottements, coups de pieds) afin de minimiser les accidents et les risques de blessures. 
  • Anticiper le passage d’engins agricoles (rangées espacées de 4 à 12 mètres) mais aussi les interventions sur les animaux, notamment pour la période d’agnelage en plein-air. 
  • Réfléchir à l’intégration d’équipements spécifiques (mangeoires, gouttières, etc…)

Bovins et haies photovoltaïques

La grande taille des bovins nécessite d’installer des ombrières photovoltaïques plus hautes, avec des structures renforcées. Une nouvelle technologie, les panneaux solaires verticaux bi-faciaux, a été développée pour répondre à cette problématique. 

  • Cette technologie moins intrusive capte les rayons du soleil le matin et le soir (orientation est-ouest) et non aux heures chaudes de la journée comme c’est le cas pour les panneaux solaires inclinés. 
  • Ces « haies photovoltaïques » ont un effet coupe-vent et offrent une zone d’ombrage.
  • Elles s’adaptent parfaitement au passage de gros ruminants et des engins agricoles.

Encadrer le développement durable des zones rurales

Le rôle des chambres d’agriculture

En novembre 2023, les chambres d’agriculture se sont réunies pour élaborer une vision commune et déterminer une stratégie de développement de l’agrivoltaïsme sur les territoires

  • Ces chambres souhaitent accompagner la transition énergétique mais considèrent que cela ne doit être au détriment des intérêts du monde agricole et du développement des zones rurales en particulier

Plusieurs pistes de réflexion ont été avancées : partager la valeur économique, s’assurer de la viabilité des projets sur le long terme, sanctionner les projets « alibis », prélever une taxe au bénéfice des communes rurales, etc.

La chambre d’agriculture de la Nièvre, par exemple, a mis en place un cadre réglementaire très strict qui vise à encadrer le développement des projets photovoltaïques selon trois axes principaux : valorisation de la production agricole, partage de valeur, et cohérence territoriale

  • Ce « développement encadré » impose un suivi annuel de la production agricole sur les sites d’implantation de panneaux solaires. 
  • Le producteur d’électricité doit également verser chaque année 1500 € par mégawatt produit à la GUFA, un fonds d’investissement composé de la Chambre et des syndicats agricoles. Cette « taxe » permet de financer des projets au bénéfice des communes ou des exploitations agricoles du département. 

Les énergies renouvelables peuvent jouer un rôle dans le développement durable des zones rurales. 

Conclusion

Les premières études scientifiques confirment aujourd’hui le bien-fondé de l’agrivoltaïsme. Les retours d’expériences des éleveurs qui ont fait ce choix sont également très positifs. 

Ce type de projet, cependant, doit être développé en collaboration étroite avec l’éleveur pour réussir. A une plus grande échelle, le développement du photovoltaïque sur terres agricoles peut s’insérer dans une stratégie plus globale de développement durable du territoire. 

Vous êtes propriétaire d'un terrain que vous souhaitez rentabiliser ?

🤝Groupe UNITe, sponsor de La Nuit du Bien Commun, est fier d’avoir accompagné des entrepreneurs sociaux qui mettent leurs talents au service des autres.👏

« La Nuit du Bien Commun a pour vocation de proposer un modèle original de levée de dons, en direct, en donnant l’opportunité à de beaux projets associatifs, jeunes et innovants de pitcher devant un parterre de donateurs.

Chacun des collaborateurs présents du Groupe UNITe a pu attribuer à l’association de son choix, un budget mécénat.
60000 REBONDS Bureaux du Coeur JURISTES POUR L’ENFANCE LA MAISON DE LOUISE Gaïa Lyon SEUIL SIMON DE CYRENE Le Rocher

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Depuis plus de trente ans le #DerbydelaMeije fait vibrer le canton de La Grave – Villar d’Arène et plus largement la planète freeride.
Une course magnifique, un rassemblement multi-glisses festif qui fait rêver tous les amoureux de montagne épris de liberté, c’est ça le Derby de la Meije.

Pour la 3e année consécutive, le Groupe UNITe, sponsor du #DerbydelaMeije, a participé avec son équipe de coureurs à cette descente incroyable ! Bravo à tous !

Liberté, Egalité, Freeride
Vivement l’année prochaine !

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Le Groupe UNITe-Hydrowatt a eu le plaisir de faire visiter sa centrale hydroélectrique de la Meije, à la Grave.
Etaient présents : Michel Martin – Maire délégué de Venosc ; Olivier Fons- Maire de Villar d’Arène ; Christian PICHOUD – Maire du Freney d’Oisans ; Philippe Sionnet – 1er adjoint de la Mairie de la Grave ; Grégory Bouillet – responsable du service technique de la Mairie de la Grave, Julien Rabat – Sata, et de toute l’équipe d’Hydrowatt : Stéphane Maureau Cécile Dunand Maxime Gonzalez Robin Jouffrey.

Une centrale qui produit une électricité locale, durable et compétitive, tel que le réseau électrique Français en a tant besoin.

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Comme chaque année, Finergreen diffuse ses rapports, qui font une synthèse des appels d’offre CRE de l’année écoulée.

Cette année, on remarque l’arrivée d’UNITe sur le podium des lauréats CRE dans la famille « bâtiment », avec plus de 140 MWc de projets lauréats.

UNITe qui était déjà reconnu comme un leader de l’hydroélectricité, montre ainsi son arrivée en force dans le PV.

Bravo aux équipes du groupe UNITe Hydrowatt !

Le rapport complet ici : https://finergreen.com/wp-content/uploads/2024/03/24-03-27-AO-PPE2-ISB-6-vF6.pdf

Fingergreen

Table des matières

Une volière photovoltaïque de gibier est une structure spécifiquement conçue pour produire de l’électricité solaire dans le cadre d’un élevage de gibier à plume, destiné à la chasse ou à être relâché dans la nature. 

Augustin d'HotelansL’interview : Augustin d’Hotelans

Notre expert : Augustin d’Hotelans, chargé du développement et de la construction d’une volière photovoltaïque de gibier sur la commune de Loury (Centre-Val de Loire), revient sur la conception de ces volières qui répondent à des exigences spécifiques

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L’élevage de gibier, une filière d’excellence méconnue du grand public

  • Le terme « gibier », de l’ancien français « gibiez », chasse aux oiseaux, désigne l’ensemble des animaux non domestiques dont la chasse est autorisée. 
  • Il faut distinguer le gibier à poil (petit gibier (lièvre, lapin de garenne) et grand gibier (chevreuil, cerf, sanglier…)), et le gibier à plume (faisans, perdrix, cailles, bécasses, canards…). 

En France, l’élevage de gibier concerne principalement le gibier à plume. Lapins, lièvres, sangliers et cervidés demeurent minoritaires.  

Faisans, perdrix, et canards

Quelles sont les principales espèces concernées ? 

  • Reconnaissable à son plumage rouge cuivré et son large collier blanc, le faisan commun est la variété de faisans la plus répandue en France. Les femelles sont plus petites et moins colorées. Il existe d’autres espèces de faisans, comme le faisan chinois (dit aussi faisan américain), le faisan croisé chinois, et le faisan obscur. Le faisan vénéré, quant à lui, se caractérise par son magnifique plumage. Il est parfois surnommé roi des faisans de chasse. Sa queue peut atteindre 2m de longueur. Les faisans apprécient les zones ouvertes et cultivées, comme les plaines et les prairies, et se perchent pour dormir.
  • Côté perdrix, il faut distinguer la perdrix grise, qui vit dans le nord de la France, et la perdrix rouge, présente au sud, qui tire son nom de ses pattes et de son bec coloré. Les perdrix apprécient particulièrement les plaines céréalières et vivent en groupe. C’est un oiseau au vol très rapide. 
  • Le canard colvert, enfin, appartient à la catégorie du gibier d’eau. Le mâle a la tête et le cou vert. La femelle est couleur brun moucheté. 

Accouveurs et producteurs de gibier

Il existe deux types d’aviculteurs. 

  • Les « accouveurs », représentés par le Syndicat National des Accouveurs (SNA), élèvent principalement des oiseaux reproducteurs. Après la période de reproduction, les œufs sont placés en couvoirs jusqu’à la naissance des poussins.
  • Les éleveurs de gibier, représentés par le Syndicat National des Producteurs de Gibier de Chasse (SNPGC), achètent des poussins à 1 jour pour les faire grandir avant de les placer en volière. Ces éleveurs procèdent à ce que l’on appelle des remises en nature : les oiseaux sont relâchés à certaines périodes de l’année. 

La cynégéculture française, leader européen et gage de qualité

Apparu dans les années 70, l’élevage de gibier en France est aujourd’hui une filière d’excellence, n° 1 européen, placée sous la tutelle du Ministère de l’Agriculture. 

  • Les éleveurs se réfèrent à une charte qualité, qui définit les meilleures pratiques d’élevage pour assurer le bien-être des oiseaux et maintenir un comportement proche de l’état sauvage. 
  • La filière est également à l’origine d’un programme de recherche, GibAdapt, qui vise à identifier les facteurs permettant de renforcer les comportement de survie et de reproduction. 
  • Ce programme intervient en complément de recherches poussées sur l’épigénétique, ou transmission ADN de comportements sauvages. En sélectionnant des oiseaux reproducteurs au capital génétique varié, il est possible d’obtenir du gibier en bonne santé, apte à se défendre et à se reproduire dans son milieu naturel. 

Les éleveurs travaillent main dans la main avec les pouvoirs publics sur les questions de réglementation, notamment sanitaires, dans le contexte des menaces renouvelées d’influenza aviaire. 

L’importance des remises en nature pour la biodiversité

Les oiseaux grandissent en volière avant d’être relâchés. Ces remises en natures, très encadrées, sont de trois types. 

  • Le gibier de printemps, ou gibier reproducteur, concerne les oiseaux qui sont relâchés de février à avril. Sélectionnés sur trois critères (aptitude à la reproduction, rusticité et résistance à la prédation), ces oiseaux sont destinés à créer une population de gibier sur un territoire donné.
  • Le gibier d’été, ou gibier de repeuplement, désigne les espèces remises en nature de juin à août. Ce sont de jeunes oiseaux, relâchés pour renforcer une population aviaire existante.
  • Le gibier de chasse, remis en nature entre septembre et janvier. C’est un gibier adulte, très proche des espèces sauvages, spécifiquement élevé et sélectionné pour ses qualités cynégétiques. 

Les remises en nature permettent de compenser la baisse des populations sauvages, qui sont grandement impactées par l’artificialisation, la dégradation des milieux (agriculture, aménagement du territoire, dérèglement climatique…) et la prédation.

Sur la totalité du gibier remis en nature chaque année, plus d’un quart participe au renouvellement naturel des espèces

Volière photovoltaïque et gibier : comment intégrer des panneaux solaires aux structures d’élevage ? 

Qu’est ce qu’une volière photovoltaïque ? 

Dans une exploitation avicole classique, une volière se caractérise par une clôture périphérique et des poteaux en bois qui soutiennent un filet

  • La superficie varie considérablement selon les exploitations (entre 2 et 35 hectares). 
  • Elle recouvre ce que l’on appelle le parcours de volaille.
  • Sous les filets, l’éleveur entretient des bandes de culture ainsi qu’un couvert végétal qui permet aux oiseaux d’évoluer dans un milieu propice à leur croissance. Ils peuvent y dormir et chercher leur nourriture comme ils le feraient dans leur milieu naturel.

Une volière photovoltaïque vient remplacer la volière existante. 

  • Installée au-dessus du parcours, elle est constituée de structures non bardées dotées d’une couverture photovoltaïque (panneaux solaires), de filets entre ces structures, et d’une clôture périphérique qui vient redessiner l’ensemble. Elle permet d’augmenter la hauteur de vol des oiseaux, de réduire le nombre de poteaux de soutien des filets et de créer un outil de travail neuf et durable.

Les volières photovoltaïques permettent d’associer une activité avicole principale et une production d’énergie solaire secondaire. 

Quels avantages ? 

Construire une volière photovoltaïque a de nombreux avantages : 

  • Offrir une protection contre les aléas climatiques ainsi que des zones d’ombres aux oiseaux.
  • Lutter efficacement contre le virus de l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP), ou grippe aviaire : la volière offre une protection renforcée au-dessus du parcours d’élevage et empêche l’intrusion d’oiseaux extérieurs. Les mangeoires et abreuvoirs sont placés sous les panneaux, afin d’empêcher leur contamination par les fientes et déjections. 
  • S’adapter aux évolutions de la réglementation et aux mesures de biosécurité
  • Moderniser les structures existantes, améliorer les conditions de travail de l’exploitant et renforcer la valeur financière de l’exploitation.
  • Diversifier les sources de revenus de l’aviculteur (revenu locatif ou vente de l’électricité).
  • Les élevages de gibier étant des sites anthropisés, l’impact des volières photovoltaïques sur l’environnement demeure très limité. Comme pour tout projet photovoltaïque, la construction d’une volière photovoltaïque de gibier est soumise à la constitution d’un dossier cas par cas auprès de la DREAL départementale. 

Les défis spécifiques aux volières photovoltaïque de gibier

Infographie - volières photovoltaïques de gibier

 

L’intégration paysagère

  • Les sites d’élevage de gibier sont installés, pour la plupart,  à l’écart des villes et des habitations, à proximité des zones boisées. Pour les éleveurs, cette discrétion est essentielle. 
  • UNITe doit donc veiller à dissimuler ses infrastructures en les insérant le plus possible dans l’environnement paysager existant. UNITe est capable de construire de nouvelles haies paysagères ou d’habiller les postes de transformation et de livraison d’un bardage spécifique par exemple. 

Co-construire avec l’aviculteur

  • L’aviculteur doit être au cœur du projet. Son expérience est essentielle pour déterminer les grandes zones de la volière et anticiper le comportement des oiseaux. 
  • La volière doit aussi s’adapter aux méthodes de travail et de production des élevages avicoles. UNITe, en collaboration avec le Syndicat National des Producteurs de Gibier de Chasse (SNPGC), a élaboré un cahier des charges spécifique pour assurer la bonne coexistence du photovoltaïque et de l’aviculture. Pour ces projets, le terme d’agrivoltaïsme est tout à fait adapté. L’activité avicole demeure l’activité principale de la parcelle. 

Faciliter l’ensauvagement des oiseaux

  • Nous avons précédemment souligné l’importance pour la filière gibier de maintenir le plus haut degré d’exigence et de qualité dans ses exploitations.
  • Les méthodes d’élevage, très rigoureuses, offrent des garanties à la fois génétiques, sanitaires et comportementales. Chaque éleveur se conforme à une charte de qualité qui détaille très précisément les surfaces minimales et la densité d’oiseaux par volière, les normes de biosécurité et les conditions de remise en nature. 

L’installation d’une volière photovoltaïque ne doit en aucun cas gêner les pratiques d’élevage qui garantissent cette qualité. 

  • Dans les faits, une volière photovoltaïque de gibier offre un meilleur cadre de vie aux oiseaux et favorise l’expression de comportements naturels (peur de l’homme, résistance à la prédation, recherche de nourriture, envol, etc…). 
  • C’est donc un excellent investissement pour assurer la production d’un gibier en excellente santé, adapté à son milieu naturel et capable de survivre à l’extérieur de la volière. 

Conclusion

Compte tenu des exigences très strictes de la profession, les producteurs de gibier qui envisagent l’installation d’une volière photovoltaïque sont invités à prendre une part active dans la conception du projet et à adopter une perspective long terme. Nos experts chez UNITe sont capables de vous accompagner tout au long de ce projet. 

Vous êtes propriétaire d'un terrain que vous souhaitez rentabiliser ?

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