Zoom sur le cas du photovoltaïque sur terres agricoles

Le développement du photovoltaïque peut s’accélérer en France et contribuer à faire baisser le prix de l’électricité. La loi d’accélération des énergies renouvelables propose des mesures destinées à accélérer son déploiement de manière bien encadrée… Faisons un zoom sur le cas des terres agricoles.

Le déploiement photovoltaïque doit s’accélérer 

Le photovoltaïque est déjà reconnu comme une source d’électricité décarbonée, fiable, rapide à mettre en œuvre, n’artificialisant pas les sols et fortement recyclable (le taux de 96% de recyclage était aujourd’hui atteint).

En outre, la baisse des prix de fabrication des panneaux et l’amélioration de leur performance et de leur durée de vie font que les centrales photovoltaïques produisent désormais une électricité à prix stable sur 30 ans et compétitive. L’accélération du développement du photovoltaïque peut contribuer à faire baisser et stabiliser le prix de l’énergie.

Cet effet favorable peut intervenir rapidement : en effet, une centrale PV se construit en quelques mois ; le plus long réside dans les procédures administratives, qui pourraient être simplifiées en application de la nouvelle la loi dite « Accélération des Energies Renouvelables ».

Le cas des terres agricoles

Pour que les effets soient sensibles sur le marché de l’énergie, il faut libérer rapidement plus d’espace pour des installations solaires au sol (car c’est au sol que le prix de revient de l’électricité photovoltaïque est le plus compétitif. Les terres déjà artificialisées sont une priorité, mais elles ne suffiront pas. Il faut aussi permettre l’installation de panneaux sur terres agricoles, partout où cela est possible sans nuire aux exploitations agricoles. Cela se fait déjà dans de nombreuses régions, grâce à des concertations constructives entre le monde de l’agriculture et celui de l’énergie Photovoltaïque, le plus souvent avec l’arbitrage des CDPENAF, soucieuses de sauvegarder de manière équilibrée l’enjeu de nos approvisionnements alimentaires et celui de notre approvisionnement énergétique.

Le développement de photovoltaïque sur terres agricoles sera réalisé de manière raisonnée et maitrisée, en respectant deux enjeux fondamentaux :

  • L’enjeu de l’approvisionnement agricole impose de ne pas porter atteinte à la production agricole, sur des terres françaises ;
  • L’enjeu de l’approvisionnement en énergie, décarbonée et à coût maitrisé, impose de ne pas empêcher un projet photovoltaïque, s’il permet de produire une électricité locale, durable et à coût maitrisé, dès lors qu’il ne porte pas atteinte à la production agricole (et ce, même si le projet PV n’apporte pas de service agricole spécifique, autre qu’un revenu additionnel à l’exploitant, permettant un gain en compétitivité agricole).


Que prévoit la loi, quant au photovoltaïque sur terres agricoles ?

La loi d’accélération des énergies renouvelables (AER) prévoit de bien encadrer le photovoltaïque sur terres agricoles. Elle distingue 2 types d’installations photovoltaïques pertinentes sur terres agricoles :

Le « photovoltaïque compatible avec une exploitation agricole » et « L’agrivoltaïsme ».

  • Par « photovoltaïque compatible avec une exploitation agricole », on désigne des installations qui sont avant tout des équipements destinés à produire de l’électricité décarbonée et compétitive (sans faire appel à la moindre aide financière publique) et qui sont conçus de manière à ne pas gêner la production agricole, voire à lui apporter quelques services utiles.

Ces installations sont, en générale très robustes et faciles à entretenir, si bien que le producteur photovoltaïque dégage une marge qui lui permet  de verser un loyer à l’exploitant agricole et au propriétaire du terrain (afin que chacun bénéficie d’une part de la valeur créée). Ce revenu annuel, durable (généralement pour 30 ans ou plus) constitue une sécurité financière appréciable pour l’exploitation agricole, pour traverser plus sereinement les années de vaches maigres ou pour financer des équipements agricoles…

  • Par « agrivoltaïsme », on désigne des installations qui sont avant tout des équipements destinés à faire de l’ombre aux cultures et qui produisent aussi un peu d’électricité, généralement peu compétitive en raison de la complexité des installations.

Dans le cas de ces installations, en raison du prix de revient élevé des systèmes, tant  à l’investissement initial qu’à l’exploitation, le producteur photovoltaïque ne peut généralement pas verser de loyer, ni  à l’exploitant agricole, ni au propriétaire du terrain.

Attention au choix des mots !

Attention, certaines administrations et certains maires emploient le mot « Agrivoltaïsme » au lieu de l’expression globale « PV sur terres agricoles » (comment l’Homme de la rue dirait « Frigidaire » lorsqu’il devrait dire « Réfrigérateur »).

Nous le constatons notamment lorsque des projets de PLU sont rédigés avec l’expression « PV autorisé si agrivoltaïque », alors que dans l’esprit du rédacteur, l’idée était « PV autorisé, s’il est compatible avec une activité agricole ». En application stricte de la définition donnée par la nouvelle loi, cette erreur de rédaction pourrait empêcher la mise en œuvre d’installations pertinentes, compatibles avec une exploitation agricole, alors que cela n’était pas le but. Pour éviter cet écueil, il est donc important de sensibiliser les Maires au fait que, pour ne pas être restrictifs, ils doivent employer l’expression générique suivante : « PV compatible avec une exploitation agricole ou Agrivoltaïsme ».

Agriculteurs et photovoltaïciens n’attendent plus que des décrets

Les professionnels du photovoltaïque et le monde de l’agriculture et de l’élevage se rencontrent et se comprennent.  Ils attendent cependant encore des décrets d’application et espèrent qu’ils seront bien rédigés, pour leur permettre d’avancer ensemble et d’accélérer effectivement le déploiement des énergies renouvelables… dans le strict respect des enjeux de l’agriculture…

A suivre…                                                                                                                  Stéphane MAUREAU – Directeur Général

La commune de Méolans-Revel, située dans les Alpes-de-Haute-Provence, sélectionne le groupe UNITe pour produire de l’hydroélectricité sur le torrent du Rioclar, affluent de l’Ubaye.

Le groupe UNITe-HYDROWATT, producteur indépendant d’électricité renouvelable depuis 38 ans, a été désigné Lauréat de l’AMI du Rioclar pour la construction d’une centrale hydroélectrique.

Origine du projet

En 2022, les ingénieurs du groupe UNITe avaient identifié un potentiel hydroélectrique sur le torrent du Rioclar, un affluent de l’Ubaye sur la commune de Méolans-Revel. UNITe a rencontré le Maire et les élus de la commune. Ceux-ci se sont montrés intéressés et ont lancé un appel à manifestation d’intérêt (AMI) pour la réalisation d’un aménagement hydroélectrique. Le groupe UNITe a proposé un projet de 700 kW, sur le tronçon inférieur du torrent, qui se démarque par son faible impact environnemental.

« Les accès à la prise d’eau sont déjà disponibles et la conduite forcée cheminera sous une route et une piste existantes. Le torrent comporte plusieurs infranchissables naturels, réduisant ainsi l’influence de la prise d’eau sur la continuité piscicole » souligne Emmanuel FARVAQUE, ingénieur en charge de la conception du projet présenté par UNITe.

Ancrage local d’UNITe et partage de la valeur avec la commune

Le groupe UNITe bénéficie d’une parfaite connaissance de la zone grâce à un ancrage local. UNITe exploite 3 centrales hydroélectriques depuis de nombreuses années dans la vallée, auxquelles vient s’ajouter une toute nouvelle centrale construite par UNITe, qui sera inaugurée 29 juin prochain. La commune bénéficiera d’une part de la valeur créée par la centrale, sous la forme d’une redevance qui sera versée par UNITe au titre de l’occupation de ses parcelles communales.

La qualité du projet, l’ancrage local d’UNITe et le montant de la redevance versée à la commune font partie des critères qui ont conduit la commission à désigner UNITe comme lauréat de cet appel à manifestation d’intérêt.

Les études environnementales et techniques sont déjà bien engagées. Des mesures de débit régulières permettront d’affiner le dimensionnement des ouvrages. Le groupe UNITe a pour objectif de déposer le dossier d’autorisation environnemental avant l’hiver, pour réaliser les travaux en 2025.

Le productible annuel estimé de cette future centrale hydroélectrique est de 2 300 MWh, soit la consommation électrique moyenne hors chauffage de près de 1 000 habitants.

2023 06 projet rioclar

Présentation du projet de la prise d’eau que construira le groupe UNITe

UNITe confirme son dynamisme sur le marché de la production indépendante d’ENR

L’activité d’UNITe s’inscrit parfaitement dans le contexte de la loi d’accélération des énergies renouvelables, votée au printemps de cette année. UNITe maitrise trois technologies : l’hydroélectricité, l’éolien et la photovoltaïque. Sur chacune d’elle, UNITe couvre l’ensemble de la chaine de valeur, depuis la recherche de sites propices, le développement de projet, leur construction, leur exploitation à long terme, jusqu’à la valorisation de la production sur le marché de l’énergie. « Notre activité permet de concilier la satisfaction d’un besoin croissant d’électricité dans les prochaines décennies et la nécessité de respecter l’environnement » précise Stéphane MAUREAU, Directeur générale du groupe UNITe.

Le groupe UNITe apporte une réponse concrète à la demande croissante des pouvoirs publics, des collectivités et des acteurs privés en quête d’énergie compétitive produite de façon plus responsable et durable. UNITe-HYDROWATT maitrise une large partie de la chaine de valeur, depuis l’identification des sites, le financement des installations, leur construction et jusqu’à leur exploitation. « Notre démarche s’inscrit dans la durée. Depuis la création de l’entreprise, il y a 38 ans, nous conservons nos installations et nous les exploitons à long terme », ajoute Alexandre ALBANEL, Président de l’entreprise familiale.

À propos de du groupe UNITe-HYDROWATT

Fondé en 1985, le groupe UNITe – Hydrowatt développe, construit et exploite des centrales de production d’électricité locale et durable : des centrales hydroélectriques, des parcs éoliens et des installations photovoltaïques. Le groupe s’attèle depuis plus de 38 ans à unir besoin d’énergie et respect de l’environnement, et s’impose aujourd’hui comme l’un des principaux producteurs indépendants d’électricité décarbonée, locale, durable et compétitive en France, avec plus de 60 sites de production. Avec sa filiale GREEN-ACCESS, le groupe occupe également une position de leader sur la valorisation de l’énergie notamment via la vente de Garanties d’Origine et la signature de contrats de vente direct d’électricité.

UNITe est un groupe indépendant, agile, financièrement solide, ancré dans les territoires, avec des compétences reconnues dans le secteur des énergies renouvelables. Dirigé par Alexandre ALBANEL et Stéphane MAUREAU, le groupe conduit aujourd’hui une phase de croissance très soutenue. Actuellement, en France, l’entreprise loue de nombreux terrains, sur le très long terme (35 ans et plus pour y déployer des installations photovoltaïques au sol, souvent en synergie avec une activité agricole… www.unit-e.fr

Contacts presse – Open2Europe

Audrey Noël – a.noel@open2europe.com – 06 23 26 18 32

Hamza Bouali – h.bouali@open2europe.com – 07 85 06 79 47

📢Le Groupe UNITe est à l’honneur dans l’émission B SMART/SMART IMPACT du 6 juin, présentée par Thomas HUGUES.
 Alexandre Albanel a abordé le sujet des ENR sur la conciliation de la production hydroélectrique, la protection environnementale et l’agrivoltaïsme, ainsi que le financement participatif de projets ENR.
👉Pour visualiser l’émission, c’est ici : https://urlz.fr/mhR3
#enr #hydroelectricite #financementparticipatif #agrivoltaïsme